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Administrateur Système & Réseau

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Nom: Kouakou Guillaume
Sexe: Masculin
Formation :
Titulaire d’un baccalauréat en série D, d’un diplôme de Brevet de Technicien Supérieur en Réseau Informatique et Telecom.
Expérience professionnelle :
Administrateur Systemes et Réseau a EBENYX TECHNOLOGIES depuis avril 2020
Compétences :
Maitrise des systèmes d’exploitation Linux (CentOS, Debian, Ubuntu, Red Hat, Oracle Linux, etc), Des outils de virtualisation tels que : VMWare, HYPER-V, Proxmox et de bonne connaissance en intégration et base de donnée (PostgreSQL)

OPENSHIFT Vs DOCKER

Docker a remporté la victoire de la virtualisation basée sur les conteneurs. Le logiciel est une technologie de base pour la création et l’exécution de conteneurs d’applications. Par exemple, Docker est utilisé par des développeurs individuels sur leur propre ordinateur portable pour standardiser les flux de travail de développement. OpenShift opère à l’autre extrémité du spectre de la virtualisation et couvre les besoins opérationnels d’une organisation entière. Les environnements de Cloud publics et privés sont utilisés à la base.
Comment comparer Openshift et Docker
Dans les discussions en ligne ou les billets de blog, on retrouve toujours cette problématique récurrente : « OpenShift vs Docker : quel est le meilleur outil pour la virtualisation des conteneurs ? ». Même si la question est souvent posée, il s’agit de technologies très opposées. Tant OpenShift que Docker ont leur raison d’être et sont généralement utilisés de manière complémentaire.
Comparer les technologies OpenShift et Docker revient peu ou prou à se poser la question : « Qu’est-ce qui est mieux, une voiture ou un système de transport public ? ». En principe, les deux s’acquittent d’une mission similaire : déplacer des personnes et des biens entre des emplacements géographiques. Les roues sont également présentes dans les deux technologies. Les ordres de grandeur qui entrent en jeu ici sont en revanche totalement différents.
Contrairement aux conteneurs physiques, le pendant virtuel ne constitue pas une technologie de transport de prime abord. Nous suggérons de recourir à une analogie biologique pour une meilleure compréhension. Car les conteneurs d’applications et les cellules biologiques ont beaucoup en commun. Dans les deux cas, il s’agit d’une unité d’information devenue « vivante », encapsulé et fermée sur l’extérieur.
Dans le monde vivant, l’évolution s’est déroulée dans la direction de l’organisme unicellulaire vers l’organisme multicellulaire. Le développement de conteneurs isolés vers des groupes orchestrés de conteneurs en interaction a suivi la même voie dans le monde virtuel. Les défis associés à la multicellulaire sont également similaires à ceux qui se posent lors de l’interaction de plusieurs conteneurs.
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Nous observons ceci : la question de savoir ce qui est le plus approprié ne peut être résolue qu’en adoptant une perspective spécifique. Identifier la « meilleure » des deux approches dépend en fin de compte fortement du point de vue. Il en va de même avec la comparaison OpenShift vs Docker.
De la virtualisation des conteneurs à l’orchestration à la gestion multi-cluster
Docker a popularisé la virtualisation des conteneurs et largement contribué au déclassement des machines virtuelles (VM) qui tenaient autrefois le haut du pavé. La généralisation des conteneurs d’applications a révolutionné la façon dont les applications sont construites, emballées et exécutées. Car les conteneurs constituent une unité logicielle normalisée. Ils s’utilisent facilement partout où un runtime de conteneurs approprié est disponible.
Contrairement aux machines virtuelles auparavant omniprésentes, mais assez imposantes, les conteneurs sont légers. Des dizaines, voire des milliers de conteneurs peuvent être exploités sur un hôte. Cet avantage inhérent à la virtualisation des conteneurs a conduit à la diffusion d’architectures de microservices distribuées. Au lieu de construire une application monolithique, on divise la palette de fonctions en composants individuels. Chaque composant est emballé comme un service dans son propre conteneur. Les conteneurs sont démarrés et les services communiquent entre eux via le réseau.
L’approche des microservices est particulièrement pratique pour le développement de logiciels, car elle permet de recourir aux technologies les plus adaptées à chaque service. Au lieu d’être emprisonnés dans des langages et des paradigmes de programmation individuels, ils peuvent varier d’un service à l’autre. Comme de nouvelles technologies se présentent de plus en plus, il est ainsi plus aisé de réimplémenter des services individuels.
La capacité à cloner plusieurs conteneurs similaires à partir d’une image de conteneur se traduit par l’évolutivité de l’ensemble du système. Des conteneurs supplémentaires sont démarrés quand la demande augmente, le service concerné est mis à l’échelle sur le plan horizontal. Ceci nécessite toutefois un système qui surveille les conteneurs en cours de fonctionnement et arrête ou démarre de nouveaux conteneurs selon les besoins. Les demandes entrantes doivent également être distribuées vers chaque conteneur.

La complexité du système augmente considérablement en parallèle à son évolutivité. Ceci concerne au moins tous les aspects suivants :

  • Réception des demandes par répartiteur de charge
  • Répartir les tâches entre chaque conteneur
  • Surveillance de l’état des instances de conteneur
  • Quitter et démarrer de nouvelles instances
  • Mise en place d’un réseau entre les conteneurs
  • Maintenance des conteneurs ou des images par des mises à jour, etc.
Tout cela, considéré en un bloc, entraîne une surcharge d’administration massive. Et ce n’est pas tout. À cela s’ajoute la gestion du système administratif lui-même. Ce niveau de contrôle, qui assure tous les points répertoriés ci-dessus, doit également être géré, surveillé et mis à jour. Il va sans dire que les utilisateurs ne doivent jamais ressentir des pertes de performances pendant ce temps. La sécurité du système global doit être en outre garantie de bout en bout.
Enfin, nous souhaitons également profiter de la possibilité d’orchestrer les clusters de conteneurs au-delà des frontières de l’infrastructure. Au plus tard à ce stade, la complexité du système s’est accrue à tel point qu’il devient difficile à gérer par des personnes. Des outils spéciaux sont donc nécessaires pour aider les organisations à maîtriser cette complexité. Les alternatives comparables à OpenShift sont nées de ce champ de tension.

Openshift Vs Docker : Et qu’est ce qui se passe entre les deux ?

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En fait, OpenShift repose sur K8s, qui était à son tour basé au départ sur Docker. La séparation de Docker et de K8s est récente. Examinons ci-dessous les deux extrémités du spectre, OpenShift vs Docker, en détail.

Docker : La technologie de conteneurs sous-jacente

Docker est une technologie open source qui permet d’emballer des applications dans des conteneurs ou d’exécuter des conteneurs d’applications. Docker permet de créer des conteneurs d’applications portables qui s’exécutent dans un environnement de Cloud ou sur un matériel informatique local. Le logiciel est fourni par la société homonyme Docker Inc. Outre la version open source gratuite, l’entreprise propose plusieurs produits payants.
Docker réunit trois outils en un seul à l’heure actuelle :
  1. Docker Engine, qui fournit les fonctionnalités principales de la virtualisation des conteneurs.
  2. Docker Compose, une fonctionnalité qui permet d’orchestrer plusieurs conteneurs fédérés en groupe.
  3. Docker Swarm, un mode qui permet l’orchestration de clusters de conteneurs sur plusieurs hôtes.
Docker Engine est à son tour constitué de trois composants principaux :

Docker Daemon, qui fonctionne comme un dockerd sur l’hôte.

L’API Docker est fournie par Docker Daemon. Le daemon Docker est interrogé et contrôlé par l’API.

L’interface en ligne de commande (CLI) est utilisée comme commande docker pour communiquer avec l’API Docker.

Docker Engine est natif de Linux. En outre, Docker Desktop s’accompagne d’un package facile à installer sous Mac et Windows. Docker Desktop simplifie la configuration et comprend une interface utilisateur graphique. D’autres technologies issues de Docker, comme Docker Compose, sont également incluses.

Quels sont les avantages de docker ?

Docker sest imposé comme la norme de virtualisation des conteneurs au cours de la dernière décennie. Il nest donc pas étonnant que le logiciel fonctionne sur les systèmes dexploitation les plus divers. Docker est relativement facile à installer, et la prise en main de la fonctionnalité de base est elle-même très aisée. L’énorme gamme dimages de conteneurs préfabriquées savère avant tout pratique. Ces dernières contiennent des environnements logiciels pour le développement et la production et peuvent être obtenues des registres de conteneurs publics. Comparé à OpenShift, Docker est une technologie beaucoup moins complexe. 

Quels sont les inconvénients de docker?

Les principaux inconvénients de Docker résultent de la croissance désorganisée du logiciel au fil des ans. Ce qui a débuté au stade de la virtualisation des conteneurs est devenu aujourdhui une plateforme monolithique qui en fait trop à la fois. Avec DockerSwarm et DockerCompose, lutilisation de Docker dépasse largement les objectifs initiaux. Par rapport aux approches modernes, Docker est relativement faible en termes de sécurité et de performance. 

A quel type dutilisation docker est-il voué

Docker jouit dun solide positionnement surtout en tant quoutil de développement de logiciels. Les environnements de développement locaux sont encapsulés avec les outils et flux de travail utilisés dans des conteneurs. Les développeurs peuvent se partager les images ainsi générées qui constituent le socle dun développement normalisé et reproductible. 

Docker sert également de base aux technologies qui en découlent. Les outils de développement tels que DDEV et Lando font appel à Docker pour simplifier le développement local. Des outils puissants dorchestration de conteneurs sont disponibles avec des plateformes comme Portainer et Mirantis (anciennement DockerEnterprise). 

OpenShift: la puissante plateforme d’application et de développement

Comme mentionné précédemment, OpenShift opère tout en haut du spectre des conteneurs. OpenShift est utilisé pour mettre en place des environnements dapplications et de développement distribués et évolutifs selon le modèle Platform-as-a-Service (PaaS). Le logiciel met à disposition un environnement dexécution complet dans lequel les conteneurs sont déployés, exécutés, gérés et orchestrés. Les outils intégrés simplifient les flux de travail modernes de développement et de déploiement. 

Une distribution Kubernetes (K8s) dédiée est utilisée pour constituer le socle dOpenShift. Cette solution peut être déployée au-delà des frontières du Cloud et de linfrastructure, pour favoriser une expérience utilisateur cohérente. La fonctionnalité centrale de K8s est complétée par des fonctionnalités de sécurité et de surveillance et repose sur une gestion centralisée des politiques. Ceci apporte la garantie dun haut niveau de qualité sur lensemble de lorganisation à travers son écosystème logiciel. 

Quels sont les avantages dOpenShift ?

En premier lieu, OpenShift bride la complexité opérationnelle associée à ladministration de clusters K8s autogérés. Ainsi, plusieurs clusters K8s peuvent être gérés de manière centralisée au-delà des frontières des infrastructures de Cloud publiques et privées. Conformément à lapproche PAAS, les développeurs internes à lentreprise peuvent demander des ressources de manière autonome pour leurs projets via une interface Web. Des outils et des flux de travail intégrés pour les notions de Continuous Integration et de Continuous Delivery (CI/CD) complètent la palette de fonctions et réduisent considérablement les délais de livraison. 

Sous le capot, OpenShift repose sur une distribution K8s dédiée à lorchestration des conteneurs et des clusters. À lorigine, K8s utilisait Docker en tant que runtime de conteneurs. Cette dépendance a été abandonnée au profit de « Container Runtime Interface » de lOpen Container Initiative (CRI-O). Ceci se traduit par des avantages en termes de sécurité et de performances. 

Dune manière générale, OpenShift séduit par les dispositifs de sécurité intégrés. Un registre de conteneurs spécialement sécurisé est proposé avec « Quay ». Lautorisation et lauthentification de bout en bout limitent laccès des utilisateurs aux différents secteurs du système. La possibilité dhéberger des clusters individuels dans différentes régions géographiques permet de garantir une meilleure conformité en termes de protection et de souveraineté des données. 

Quels sont les inconvénients dOpenShift ? 

OpenShift fonctionne uniquement sur des systèmes dexploitation spécifiques de RedHat, tels que « Red Hat Enterprise Linux CoreOS » (RHCOS) et « Red Hat Enterprise Linux » (RHEL). Linstallation est considérée comme extrêmement fastidieuse. Une installation pour des projets denvergure peut ainsi s’étaler sur plusieurs semaines. En raison des dispositifs de sécurité plus sévères, il nest pas possible dutiliser toutes les images de conteneurs des registres publics.  

A quels types dutilisation OpenShift est voué ? 

Il est possible de mettre en œuvre des plateformes en tant que service (PaaS), des logiciels en tant que service (SaaS) et des conteneurs en tant que service (CaaS) internes à lentreprise sur la base dOpenShift. On sadresse ici clairement aux grandes organisations. Pour les développeurs individuels, OpenShift est définitivement trop grand et trop difficile à manipuler. 

OpenShift Vs Docker: le comparatif direct

Même si la comparaison directe OpenShift vs Docker peut sembler relever dun exercice d’équilibriste, certaines caractéristiques des deux technologies peuvent être mises en confrontation. Par souci dintégralité, nous reprenons à nouveau Kubernetes (K8s) dans la comparaison: 

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