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OPENSHIFT Vs DOCKER
Comment comparer Openshift et Docker
De la virtualisation des conteneurs à l’orchestration à la gestion multi-cluster
La complexité du système augmente considérablement en parallèle à son évolutivité. Ceci concerne au moins tous les aspects suivants :
- Réception des demandes par répartiteur de charge
- Répartir les tâches entre chaque conteneur
- Surveillance de l’état des instances de conteneur
- Quitter et démarrer de nouvelles instances
- Mise en place d’un réseau entre les conteneurs
- Maintenance des conteneurs ou des images par des mises à jour, etc.
Openshift Vs Docker : Et qu’est ce qui se passe entre les deux ?
Docker : La technologie de conteneurs sous-jacente
- Docker Engine, qui fournit les fonctionnalités principales de la virtualisation des conteneurs.
- Docker Compose, une fonctionnalité qui permet d’orchestrer plusieurs conteneurs fédérés en groupe.
- Docker Swarm, un mode qui permet l’orchestration de clusters de conteneurs sur plusieurs hôtes.
Docker Daemon, qui fonctionne comme un dockerd sur l’hôte.
L’API Docker est fournie par Docker Daemon. Le daemon Docker est interrogé et contrôlé par l’API.
L’interface en ligne de commande (CLI) est utilisée comme commande docker pour communiquer avec l’API Docker.
Docker Engine est natif de Linux. En outre, Docker Desktop s’accompagne d’un package facile à installer sous Mac et Windows. Docker Desktop simplifie la configuration et comprend une interface utilisateur graphique. D’autres technologies issues de Docker, comme Docker Compose, sont également incluses.
Quels sont les avantages de docker ?
Docker s’est imposé comme la norme de virtualisation des conteneurs au cours de la dernière décennie. Il n’est donc pas étonnant que le logiciel fonctionne sur les systèmes d’exploitation les plus divers. Docker est relativement facile à installer, et la prise en main de la fonctionnalité de base est elle-même très aisée. L’énorme gamme d’images de conteneurs préfabriquées s’avère avant tout pratique. Ces dernières contiennent des environnements logiciels pour le développement et la production et peuvent être obtenues des registres de conteneurs publics. Comparé à OpenShift, Docker est une technologie beaucoup moins complexe.
Quels sont les inconvénients de docker?
Les principaux inconvénients de Docker résultent de la croissance désorganisée du logiciel au fil des ans. Ce qui a débuté au stade de la virtualisation des conteneurs est devenu aujourd’hui une plateforme monolithique qui en fait trop à la fois. Avec Docker Swarm et Docker Compose, l’utilisation de Docker dépasse largement les objectifs initiaux. Par rapport aux approches modernes, Docker est relativement faible en termes de sécurité et de performance.
A quel type d’utilisation docker est-il voué ?
Docker jouit d’un solide positionnement surtout en tant qu’outil de développement de logiciels. Les environnements de développement locaux sont encapsulés avec les outils et flux de travail utilisés dans des conteneurs. Les développeurs peuvent se partager les images ainsi générées qui constituent le socle d’un développement normalisé et reproductible.
Docker sert également de base aux technologies qui en découlent. Les outils de développement tels que DDEV et Lando font appel à Docker pour simplifier le développement local. Des outils puissants d’orchestration de conteneurs sont disponibles avec des plateformes comme Portainer et Mirantis (anciennement Docker Enterprise).
OpenShift: la puissante plateforme d’application et de développement
Comme mentionné précédemment, OpenShift opère tout en haut du spectre des conteneurs. OpenShift est utilisé pour mettre en place des environnements d’applications et de développement distribués et évolutifs selon le modèle Platform-as-a-Service (PaaS). Le logiciel met à disposition un environnement d’exécution complet dans lequel les conteneurs sont déployés, exécutés, gérés et orchestrés. Les outils intégrés simplifient les flux de travail modernes de développement et de déploiement.
Une distribution Kubernetes (K8s) dédiée est utilisée pour constituer le socle d’OpenShift. Cette solution peut être déployée au-delà des frontières du Cloud et de l’infrastructure, pour favoriser une expérience utilisateur cohérente. La fonctionnalité centrale de K8s est complétée par des fonctionnalités de sécurité et de surveillance et repose sur une gestion centralisée des politiques. Ceci apporte la garantie d’un haut niveau de qualité sur l’ensemble de l’organisation à travers son écosystème logiciel.
Quels sont les avantages d’OpenShift ?
En premier lieu, OpenShift bride la complexité opérationnelle associée à l’administration de clusters K8s autogérés. Ainsi, plusieurs clusters K8s peuvent être gérés de manière centralisée au-delà des frontières des infrastructures de Cloud publiques et privées. Conformément à l’approche PAAS, les développeurs internes à l’entreprise peuvent demander des ressources de manière autonome pour leurs projets via une interface Web. Des outils et des flux de travail intégrés pour les notions de Continuous Integration et de Continuous Delivery (CI/CD) complètent la palette de fonctions et réduisent considérablement les délais de livraison.
Sous le capot, OpenShift repose sur une distribution K8s dédiée à l’orchestration des conteneurs et des clusters. À l’origine, K8s utilisait Docker en tant que runtime de conteneurs. Cette dépendance a été abandonnée au profit de « Container Runtime Interface » de l’Open Container Initiative (CRI-O). Ceci se traduit par des avantages en termes de sécurité et de performances.
D’une manière générale, OpenShift séduit par les dispositifs de sécurité intégrés. Un registre de conteneurs spécialement sécurisé est proposé avec « Quay ». L’autorisation et l’authentification de bout en bout limitent l’accès des utilisateurs aux différents secteurs du système. La possibilité d’héberger des clusters individuels dans différentes régions géographiques permet de garantir une meilleure conformité en termes de protection et de souveraineté des données.
Quels sont les inconvénients d’OpenShift ?
OpenShift fonctionne uniquement sur des systèmes d’exploitation spécifiques de Red Hat, tels que « Red Hat Enterprise Linux CoreOS » (RHCOS) et « Red Hat Enterprise Linux » (RHEL). L’installation est considérée comme extrêmement fastidieuse. Une installation pour des projets d’envergure peut ainsi s’étaler sur plusieurs semaines. En raison des dispositifs de sécurité plus sévères, il n’est pas possible d’utiliser toutes les images de conteneurs des registres publics.
A quels types d’utilisation OpenShift est voué ?
Il est possible de mettre en œuvre des plateformes en tant que service (PaaS), des logiciels en tant que service (SaaS) et des conteneurs en tant que service (CaaS) internes à l’entreprise sur la base d’OpenShift. On s’adresse ici clairement aux grandes organisations. Pour les développeurs individuels, OpenShift est définitivement trop grand et trop difficile à manipuler.
OpenShift Vs Docker: le comparatif direct
Même si la comparaison directe OpenShift vs Docker peut sembler relever d’un exercice d’équilibriste, certaines caractéristiques des deux technologies peuvent être mises en confrontation. Par souci d’intégralité, nous reprenons à nouveau Kubernetes (K8s) dans la comparaison :